Ils sont visibles aux grands carrefours et places publiques de Dakar.ces enfants dont l’âge varie de 4 à 11 ans passent la journée dans la rue pour chercher de quoi apporter à leurs marabouts.
A la place de l’obelisque , un endroit fréquenté de Dakar, trois enfants trainent dans du sable tenant entre les mains des petits récipients. Parmi eux, Issaga cissé le plus excité se précipite vers un taxi stationné du quel descend un passager ; « guiry yalla guiry yalla »un terme ouolof utilisé pour quémander. Ces enfants talibés (éleves coranique) âgés entre 4 à 11ans sont généralement issus des régions rurale et on été envoyé par leurs parents apprendre le coran auprès des marabouts résidents en ville. Sur l’avenue Cheikh Anta Diop à quelques mètres l’université de Dakar, un groupe de talibés remarquable généralement par leur habillement salle se partage un morçeau de pain sec qu’un boutiquier leur a offert « nous c’est l’argent qu’on cherche ,mais, certains personnes nous donne du pain on peut pas rendre ça à notre marabout »se désole Abdoulaye n’diaye. Certains marabouts ( maitres coranique)accueillent plusieurs dizaines des talibés et se retrouvent dans l’incapacité de supporter toutes les charges ,le seul moins c’est de demander aux enfants d’aller à la rue pour chercher leurs survie. « Je doit apporter tous les soirs 450fcfa ,si c’est vendredi et mercredi je doit rendre 600f »confie Ibrahima sow dans une voie tremblante un talibés résident à Ouakame. A l’interieure de ce quartier de même nom se trouve l’habitation d’un marabout mais absents du lieu .Son fils Aliou N’balo avancent des prétextes sociaux pour expliquer la mendicité des talibés.
« l’argent obtenu de la mendicité de talibés est consacré à leurs propre soins s’ils tombent malade ou victime des petits accidents » Certains marabouts essaient de couper les liens parentals entre talibés et parents pour empêcher ceux-ci de voir leurs enfants dans un état piteux.
Les parents de talibés sont certains eux-mêmes des anciens talibés qui ont vécu la pratique lors de leurs apprentissage, ils approuvent l’idée que la souffrance permet de surmonter toutes les difficultés de la vie et les autres sont c’eux qui n’ont pas les moyens des occuper de leurs enfants les envoient chez un parents qui est marabout.
Selon une étude réalisée en 2007 par l’Unicef ,il y’avait environ 8000enfants mendiants à Dakar dont 90pour cent des talibés et 95pour cent viennent de régions du Sénégal. En 2009 les autorités sénégalaise avaient pris une décision pour interdire la mendicité dans les rues. Mais la décision n’a pas eu d’effet sur le terrain. Les marabouts avaient réagi en disant que l’Etat ne s’occupe que de l’école française en laissant de coté l’école coranique. Certains marabouts demandent aux autorités l’allocation d’une subvention pour ces école et leur modernisation.
Au Sénégal ;la mendicité des enfants talibés est encinne avant elle se pratiquée en zone rurale et ne portait pas sur l’argent mais sur la nourriture, les talibés allaient ainsi de maison en maison. C’est le déplacement des marabouts de la campagne vers les villes et la pauvreté accroissant qui ont changé la nature de la pratique.