vendredi 15 février 2013

Gorée: l'horreur de l'esclavage



Situé à quatre kilo mètres  au large de Dakar, Gorée a été durant trois siècles le point de transite de milliers des noirs réduits à l’esclavage en direction des Amériques. Placée sous patrimoine mondial de l’UNESSCO en 1978, l’ile est devenue aujourd'hui un véritable site touristique.


Au quai d’embarquement situé au port autonome de Dakar règne une ambiance détendue dans cette matinée de samedi. L’endroit est rempli par les candidats au voyage sur Gorée. On quitte la pollution et le brouhaha des automobiles pour un autre endroit plus calme. Un vent glacial effleure les visages des nombreux excursionnistes.

« Veuillez prendre vos tickets de voyage » supplie un agent des lieux. Tout le monde se met dans le tourniquer pour éviter le débordement  et achète le ticket à un prix selon son origine : sénégalais, africain, occidental…
Après quelques minutes d’attente la chaloupe accoste, c’est le temps d’embarquement ; dans la chaloupe les uns prennent des photos, les autres contemplent les vagues d’eau de l’océan. Vingt minutes de navigation nous voici à Gorée, le contraste est saisissant entre Dakar du continent et l’ile. Avec une superficie de 28 hectares Gorée est splendide et se caractérise par une architecture homogène avec ses maisons coloniales du 18e siècle aux façades ocres, roses et jaunes .Ici pas des voitures ni motos.

Cette belle architecture ne s’aurait gomme l’effroi de trois siècles de l’esclavage. En déambulant dans ses ruelles étroites et paisibles on éprouve  l’émotion de l’horreur de l’histoire de la traite de l’homme par l’homme dont l’ile a été témoin. Notre guide nous conduit à la maison d’esclaves construite par les hollandais au 18e siècle. Elle porte les traces épouvantes de la traite de l’homme. Le long de murs qui bordent la mer, on peut voir un étroit couloir et une porte qui donne directement  sur la mer, porte dite de ‘’voyage sans retour’’. Cette maison abritait autre  les logements des maitres d’esclaves et les chambres des captifs domestiques, les cellules des esclaves de traite. Ces derniers ne séjournaient dans les cachots qu’en attendant d’être embarqués dans un bateau négrier en destination des Amériques. Selon notre guide, à l’intérieur de cette maison vivaient 200 êtres humains hommes, femmes et enfants séparés par des cellules. « Ils étaient assis le dos contre le mur et portaient des carcans au cou et au bras » explique notre guide. Un autre d’ajouter « Dans cette maison, se trouvaient  toute la famille, le père, la mer et l’enfant systématiquement séparés » Leur destination d’épandaient des acquéreurs l’un pouvait se retrouvait dans un pays différent de l’autre. Ils partaient de Gorée sous un numéro matricule et non sous leur nom africain. La valeur d’un homme dépanadait de son poids et de sa musculature, certains  étaient engraissés pour  avoir 60kg, le poids nécessaire au moment de la vente.   Cette maison d’esclave est devenue aujourd’hui l’un des musées les plus visité au Sénégal.

Activité économique

L’activité économique des habitants de Gorée est essentiellement tournée vers le tourisme, l’ile est devenue  également un lieu d’inspiration. On y croise des artistes venus s’inspirer  de la richesse historique du site. La population locale est  composée des artisans, des petits marchands et des pécheurs.

Gorée : d’une puissance à l’autre

L’ile présentait  bien des avantages aux marins : mouillage à proximité, d’un continent avec  lequel s’ouvraient des grandes possibilités  de commerce et de facilités de défense des lieux. Sa prospérité  fut liée au commerce et plus particulièrement  à celui de l’esclavage  qui était à la base  de l’organisation économique des colonies d’Amérique.
Découverte  en 1944 par les marins portugais ; l’ile fut baptisée ‘’ Palma’’  puis ‘’Beseguiche’’ alors que la population locale l’appelait ‘’ Ber’’. LA marine hollandaise s’en saisit en 1588 qui la donna le nom ‘’Goede reed’’ (bonne red) d’où son nom Gorée. En 1677 les français s’en emparent, le gouverneur français du Sénégal de l’époque qui n’aimait pas Saint Louis transféra sa résidence à Gorée en 1785. L’ile fut par la suite occupée par les anglais avant d’être restituée aux français en 1817. Gorée  est l’un des plus grands  centres de commerce d’esclaves de la cote Africain.



jeudi 17 janvier 2013

Afrique : Armées de parade



Le président  Français François Holland  a partout dit que l’armée française n’interviendrait pas au Mali mais, face à l’avancée des islamistes devant une armée malienne incapable, l’ancienne puissance colonisatrice n’avait  pas d’autre choix que de venir au secours d’un pays ami en danger. « Si la France n’intervenait pas, le Mali serait  totalement conquit  aujourd’hui » soutien François Holland devant la presse ce Mercredi.
Après plus de 50 ans d’indépendance les armées des pays africains francophones sont incapables de défendre leurs propres territoires .L ‘armée malienne a fui Kidal, Gao et  Tombouctou  en moins de 3 mois laissant les rebelles avancer.
En Centrafrique, le Séléka  a coupé le pays en deux partis contraignant à Bozizé à négocier. En République démocratique du Congo(RDC), l’armée nationale a concédé  la ville de Goma aux rebelles du M23 le 20 novembre dernier.        En Guinée, c’est l’armée de répression des citoyens innocents « désordres organisés », combien de morts le 28septembre 2009 et en janvier  et février 2007. En Cote d’ivoire, l’armée régulière a échoué  à venir à bout des rebelles qui occupaient  toute la partie nord pendant plus de huit ans.
Si l’intervention  française  au Mali est favorablement  accueillie par la majorité des africains francophones, c’est parce qu’ils n’ont aucune confiance en  leurs armées nationales. Pour temps la défense fait partie des départements  les plus budgétivores du continent et les militaires sont parmi les plus aisés des fonctionnaires africains. La raison de cet échec collectif ne pas à chercher loin, chaque   année on procède à des recrutements au sein des armées. Mais les jeunes qui se font enrôlés aujourd’hui cherchent à échapper  au chômage et d’assurer un revenu régulier. Il faut dire aussi  que le patriotisme à déserter les rangs, verser son sang pour défendre la patrie n’a plus de sens.
Ces armées fainéantes sont remarquables les jours de défilés mais, inaptes dans les combats. Quant il s’agit de taxer les véhicules qui s’aventurent aux abord de leurs barrages ils bandent les muscles . Dans cette situation,  c’est les peuples qui paient le lourd prix d’avoir entretenu leurs propres bourreaux. 
Tant que les armées africaines sont incapables de défendre leurs propres territoires, la France  Afrique régnera.   


vendredi 20 juillet 2012

Les étudiants guinéens de Dakar en fête

préstation artistique à la journée culturelle des etudiants guinéens de Dakar
Les étudiants guinéens de l’université Cheikh  Anta Diop de Dakar ont célébrés  ce jeudi 27 juillet leur journée d’intégration  à la cafétéria située derrière la bibliothèque  universitaire de Dakar. Cette fête annuelle est l’occasion  pour ces apprenants de se retrouver pour  évoquer les maux d’ont-ils souffrent et de débattre sur des questions qui interpellent leur pays. 
« C’est ici où doit se tenir les manifestations de la journée d’intégration ? » S’interrogent trois étudiants marchant vers la cafétéria non loin de la Bibliothèque universitaire  .Vu de l’extérieure la boite peint en blanc n’attire pas un passant. Mais c’est sans connaitre le décore qu’elle offre de l’intérieure. Un  pas à la porte ; le décore vous renvoie en Guinée ; sur les quatre murs sont placardées les photos de quatre présidents de la guinée indépendante. D’un coté Ahmed Sékou Touré avec son fameux bonnet traditionnel suivi du  feu Général fori coco (Lansana conté) avec une mine de tempérament habillé  en grand boubou blanc qui rappel le mode vestimentaire de ses vieux ministres  ensuite l’actuel homme fort de Guinée Koro le Pr Alpha Condé avec un sourire qui marque la proximité de l’homme à son peuple mais ; c’est sans compter que l’apparence est souvent trompeuse. De l’autre les deux présidents éphémères de la Guinée :le capitaine Dadis  béret  rouge vissé sur les yeux micro en main  qui ramène les dadis show de la télé bidon guinéenne .en fin El tigre (Général sékouba Konaté) l’homme de la deuxième partie de l’infinie transition guinéenne avec un visage un peut serré signifiant droit au but.

Sur l’estrade de la salle garnie à la culture guinéenne : le lépi et la foret sacré  sont assis cote à cote au tour d’une grande table sous le tricolore guinéen quatre personnages du troisième âge représentant  chacun  une région naturelle de la Guinée .L’autre partie de salle à moitié remplie renseigne le retard d’un grand nombres d’étudiants « ils sont dans les amphis pour les examens mais ;ils seront tous là d’un moment à l’autre »siffle Emile Yombouno Baba président de l’amicale des étudiants guinéens de l’Université Cheik  Anta  Diop . Dans la salle les uns  sont emportés par la cadence   musicale guinéenne de l’animateur du jour assis derrière son al tuerie de machine ; les autres débattent  des sujets d’actualité.

A 16h 30mn la boite est remplie ; plus de temps à perdre stop à la musique place aux discours. Les quatre sages représentants des régions naturelles  se succèdent au micro ; le discours est le même « soyez unis ; courage ma région vous soutient ».En beau discours le guinéen est nomber one.  En suite Emile yombouno fort  de son inspiration retrace dans un discours non écrit les maux dont souffrent les étudiants guinéens de Dakar (problème de logement ; manque de bourse ...).Et en fin Madame Anne représentante de l’ambassadeur guinéen à Dakar fait savoir que son ambassade est sensible à la vie précaire des étudiants. « L’ambassade est là pour vous ; elle partage vos peines »affirme la diplomate dans un bref discours. Ces discours ont été suivis par une conférence sur le thème « la jeunesse guinéenne face aux défis du changement » animée par Aboubacar Diallo diplômé de maitrise en droit de l’université Cheick Anta  Diop .Ce jeune juriste de formation s’est bien reconverti en économiste pour accrocher  le public sur les tars et paradoxes qui étranglent le processus de développement en Guinée   « certains guinéens ont construit leurs maisons sur du diamant mais ;ils sont pauvres »s’indigne le conférencier  avant de flinguer l’administration de son pays « l’administration guinéenne est vieillissante alors que la jeunesse occupe plus de 60% de la  population  ; comment peut on l’exclure du développement » s’interroge M .Dillo .Le conférencier à également dénoncer la faiblesse du système éducatif guinéen «une formation est inadéquate  à l’emploi ; conséquence beaucoup de diplômés sont dans la rue ou dans l’informel par manque  de recrutement  » s’étonne le conférencier .

                                        Banquet et divertissement

Dans cette fête le plat guinéen n’a pas été en reste les participants ont dégustés du ladjiri et kossan (coucousse au lait) et du maalé noun tobhokhi (riz à la sauce au poisson). L’autre moment fort de la journée est marqué par la prestation de l’artiste   Antoine Tea  et sa troupe qui ont égayé le public  par des  belles chansons et des pas de dense.  

A 19h et demi alors que la nuit tombait  sur la capitale  sénégalaise tout le monde se regroupe pour une  photo de famille afin d’immortaliser ce  beau moment  et pour dire à l’année prochaine.

jeudi 28 juin 2012

Macky Sall pret à négocier avec le MFDC

Le président Sénégalais Macky Sall
             

Au terme du conseil  des ministres délocalisé  tenu hier  à Ziguinchor;le président Sénégalais a exprimé la volonté de son gouvernement à entamer les discussions avec les acteurs du mouvements des forces democratiques de casamance ainsi que tous ceux qui oeuvrent pour le retour de la paix dans la région pour la recherche des solutions definitives au conflit casamançais.

"  Nous sommes ouverts et nous Sommes prets à collaborer  dans le sens indiqué ; c'est à dire dans la recherche véritable de sollutions pour une paix durable en Casamance ..."a declaré hier Macky Sall à sa sortie du consil des ministres à Ziguinchor.
Macky Sall se dit ouvert au dialogue franc et direct avec les combattants  du mfdc qu'il soit du nord ou du sud toutes tendences confondues.

Le president Sénégalais a exprimé le souhait d' engager les discussion avec tous les acteurs (autorités religieuses de l'Eglise ou Musulmanes;la socité civile casmançaise;la plate forme de femmes de casamance  et des personalités civiles de bonne volonté ) qui oeuvrent pour le retour de la paix durable en Csamance.
La Casamance est le theatre d'un conflit armé depuis plus de 30 ans
                                                    Mamadou Saliou Bah

jeudi 14 juin 2012

Mali: vers un déploiement de la force en attente de la cédéao

sommet de la cédéao à Abidjan sur le Mali
Les résponsables de la force en attente de la cédéao tiennent depuis hier à Abidjan une conférence de planification en vu d'un deploiement militaire au Mali.
Ces résponsables doivent élaborer d'ici samedi des propositions concretes à soumettre aux chefs d'Etats majores des pays membres de la cédéao.   La decision finale réviendra à la conférence des chefs d'Etats et des gouvernements de l'organisation sous régionale.


La micéma (mission de la cédéao au Mali ) est le nom de la future force ouest africaine qui sera deploiée au Mali pour la résolution de la double crise dont souffre le pays. Plusieurs officiers militaires et de la police de la cédéao ainsi que des pays partenaires planchent actuellement à un plan de déploiement de cette force.

Cette intervention militaire est brandie par les chefs d'Etats et des gouvernements de la cédéao depuis  l'invasion du nord Mali par de groupes rebelles.

L'Etat majore permanent de la force en attente  de la cédéao doit proposer l'effectif de la future force de la micéma.

La cédéqo demande aux partenaires nottament ;les Nations unies ;l'Union européenne;les Etats unies ou encore la France une aide logistique.Pour les officiers de la cédéao .la contribution en moyens d'observations et en moyens aieriens et de renseignements sont  indispensable. 

Les autorités de la cédéao sont en attente de la requette des autorités maliennes pour engager la micéma.                                                     
                                                     Mamadou  Saliou Bah

lundi 11 juin 2012

Sénégal : c’est parti pour trois semaines de campagne pour les legislatives

Macky   Sall
La campagne  pour les élections legislatives prevues le 1er juillet prochain a officiellement  demarrer ce dimanche 10 juin .Les candidats à la deputation ont trois semaines pour convaincre les electeurs .
Vintg quatres listes sont en competition.
Il ya la grande coalition benno bokk  yakkar reuni autour  du président Macky Sall.Ces coalitions qui l’avaient soutenu lors de l’élection présidentielle de  fevrier dernier ont decidé d’aller aux legislaatives avec  lui pour l’assurer une majorité confortatable à l’assemblée nationale .Il sagit nottament  de Benno Siggil Senegaal  de Moustapha Niasse ;de Benno ak Tanor de Ousmane Tanor Dieng ou encore de Rewmi d’Idrissa Seck .
 Il ya ensuite  le parti democratique sénégalais PDS dirigé par l’ancien président Ablaye Wade qui n’a pas souhaité etre candidat sur la liste. Le PDS ;principal parti de l’opposition part quelque peut affaibli .Plusieurs pontes du parti  ont decidés de  presenter une liste parallele ; comme l’alliance Bokk guiss pilotéé par  Pap Diop président du senat .
Il ya egalement en course une multitude des petits partis qui comptent briguer  les suffrages des electeurs pour obtenir un siége à l’assemblée nationale .
Sur les medias d’Etat ;chaque coalition ou parti à trois minute par jour pour s’adresser aux electeurs .
                                                                                                           Mamadou Saliou Bah

lundi 14 mai 2012

LES TALIBES MENDIANTS A DAKAR

Les talibés mendiants dans les rues de Dakar.
                   
Ils sont visibles aux grands carrefours et places publiques de Dakar.ces enfants dont l’âge varie de 4 à 11 ans passent la journée dans la rue pour chercher de quoi apporter  à leurs marabouts.
   A la place de l’obelisque , un endroit fréquenté  de Dakar, trois enfants  trainent dans du sable tenant entre les mains des petits récipients. Parmi eux, Issaga cissé le plus excité se précipite vers  un taxi stationné  du quel descend un passager ; « guiry yalla guiry yalla »un terme ouolof utilisé  pour quémander.    Ces enfants  talibés (éleves coranique) âgés entre 4 à 11ans sont généralement issus des régions rurale et on été envoyé par leurs parents  apprendre le coran auprès des marabouts résidents en ville. Sur l’avenue Cheikh Anta Diop à quelques mètres l’université de Dakar, un groupe de talibés remarquable généralement par leur habillement salle se partage un morçeau de pain sec qu’un boutiquier leur a offert « nous c’est l’argent qu’on cherche ,mais, certains personnes nous donne du pain on peut pas rendre ça à notre marabout »se désole  Abdoulaye n’diaye. Certains marabouts ( maitres coranique)accueillent plusieurs dizaines des talibés et se retrouvent dans l’incapacité de supporter toutes les charges ,le seul moins c’est de demander aux enfants d’aller  à la rue pour chercher leurs survie. « Je doit apporter tous les soirs 450fcfa ,si c’est vendredi et mercredi je doit rendre 600f »confie Ibrahima sow dans une voie tremblante un talibés résident à Ouakame. A l’interieure de ce quartier de même nom se trouve l’habitation d’un marabout mais  absents du lieu .Son fils Aliou N’balo avancent des prétextes sociaux pour expliquer la mendicité des talibés.
  « l’argent obtenu de la mendicité  de talibés est consacré à leurs  propre soins s’ils tombent malade ou victime des petits accidents » Certains marabouts essaient de couper les liens parentals entre talibés et parents pour empêcher ceux-ci de voir leurs enfants dans un état piteux.
Les parents de talibés sont certains eux-mêmes des anciens talibés qui ont vécu la pratique lors de leurs apprentissage, ils approuvent l’idée que la souffrance permet de surmonter toutes les difficultés de la vie et les autres sont c’eux qui n’ont pas les moyens des occuper de leurs enfants les envoient chez un parents qui est marabout.
Selon une étude  réalisée en 2007  par  l’Unicef ,il y’avait environ 8000enfants mendiants à Dakar dont 90pour cent des talibés et 95pour cent  viennent de régions du Sénégal. En 2009 les autorités sénégalaise avaient pris une décision pour interdire la mendicité dans les rues. Mais la décision n’a pas eu d’effet sur le terrain. Les marabouts avaient réagi  en disant que l’Etat ne s’occupe que  de l’école française en laissant de coté l’école coranique. Certains marabouts demandent aux autorités  l’allocation d’une subvention pour ces école et leur modernisation.
Au Sénégal ;la mendicité des enfants talibés est encinne  avant elle se pratiquée en zone rurale et ne portait pas sur l’argent mais  sur la nourriture,  les talibés allaient ainsi de maison en maison. C’est le déplacement des marabouts de la campagne vers les villes et la pauvreté accroissant qui ont changé la nature de la pratique.